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Un week end dans la circonscription 6
27/06/2010 22:48
Gala de danse de Courrières
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Un Ministre en sursis
27/06/2010 13:17
Les révélations du juge Courroye sapent les bases de la ligne de défense d’Eric Woerth, ministre du Travail.
Soit le procureur de la République raconte n’importe quoi, soit le ministre du Budget était au courant de la transmission par le parquet de Nanterre des soupçons de fraude fiscale concernant Madame Bettencourt.
Pourquoi n’y a-t-il pas donné suite ? Eric Woerth doit s’expliquer bien évidemment sur ce point.
Comment un homme aussi avisé que lui a-t-il pu se placer par le cumul de ses fonctions dans une situation de conflit d’intérêt ?
Comment peut-on croire qu’Eric Woerth qui accompagne régulièrement au titre de ses fonctions de trésorier de l’UMP, le Président de la République à l’Hôtel Bristol pour « câliner » les plus grandes fortunes de France et qui, de surcroît, a sa femme qui travaille comme gestionnaire des dividendes de Madame Bettencourt, n’ait pas été au courant immédiatement du dossier transmis par le juge Courroye.
L’effondrement de la ligne de défense du ministre révèle cruellement l’esprit clanique qui l’a emporté dans la majorité en début de semaine dernière. Le discours du Premier ministre à l’Assemblée nationale était déjà surréaliste avant ces révélations, il devient très choquant après.
Traiter de chiens ceux qui aspirent à la plus élémentaire morale en politique et au respect des règles fiscales est indigne d’un Premier ministre. Soit François Fillon a été trompé, le ministre du Travail ne lui ayant pas dit la vérité, soit le Premier ministre savait tout et il devra lui aussi s’en expliquer.
Et ce sont les mêmes qui passent leur vie à nous accuser de populisme quand on demande la justice sociale et le respect des lois dans notre pays. Ce sont les mêmes qui invitent les Français à l’effort et au sacrifice tout en protégeant les leurs. Ils jouent les pompiers mais ce sont bien eux les pyromanes. Leur inconscience promet des lendemains douloureux pour notre République. Espérons dès lors que cela soit le prix du sursaut et du rassemblement d’une large majorité de Français pour une autre politique au service de l’intérêt général.
NDA
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Encore un soldat français tué en Afghanistan et toujours rien dans les médias
27/06/2010 13:14
Le sort des 3000 soldats français engagés en Afghanistan pour « construire la paix » ne semble intéresser ni les politiques, ni les médias. Aux débats sur la légitimité de leur présence, on préfèrera hélas parler des Bleus, nouveaux représentants de la nation.
Il faut comprendre pourquoi les indécentes bouffonneries des Bleus ont pu être élevées au rang de tragédie nationale : c’est parce que ces mercenaires d’un sport collectif naufragé par l’argent et les enfantillages ont été depuis quelques années abusivement investis de la trop lourde charge de représenter la France que toutes les frustrations nationales, se polarisant sur ces symboles inadéquats, ont hystérisé l’enjeu de la Coupe du Monde. D’où cette sur-réaction, tant face au comportement odieux de ces enfants gâtés qu’au résultat pathétique de leur odyssée.
Le décalage n’est que plus grand avec le sort – l’indifférence et le silence – réservé à ce que fut longtemps l’incarnation de la nation, avant qu’elle ne soit réduite aux évolutions d’un ballon rond sur un écran plat : l’Armée. Un 44ème soldat Français est mort la semaine dernière en Afghanistan : à peine quelques lignes dans les quotidiens, quelques secondes dans les journaux télévisés. « Le brigadier décédé serait un guadeloupéen de 27 ans », avance avec hésitation une presse qui sait nous renseigner avec beaucoup plus de précision sur les secrets de chambrée des Bleus. Pour la quarante-quatrième fois Nicolas Sarkozy a fait part de sa « grande tristesse » et, sur les blogs, les militaires, de moins en moins muets, se désolent en constatant que, passée la dizaine de morts, les corps des soldats français rapatriés chez eux n’intéressent plus guère que ceux (officiers, préfets, ministres) dont c’est le métier de s’émouvoir officiellement dans ces circonstances.
Mais au-delà de l’émotion dérobée, c’est l’absence de débat sur cette présence française en Afghanistan qui surprend, comparé à l’ampleur de la cacophonie sur les enjeux stratégiques considérables d’une vingtaine de post-adolescents habiles sur le gazon pour le moral de la nation. Il y a tout de même plus de 3000 militaires français engagés dans un conflit dont on ne saisit vraiment ni les contours ni les objectifs. Les soldats déjà tombés au nom de la France (c’est du moins ce qu’on leur accorde encore officiellement) et ceux qui restent méritent-ils moins d’attention que les héros qui portent les couleurs de SFR, Carrefour et Adidas ? Au moins les Bleus savaient ce que l’on attendait d’eux, même s’ils n’étaient pas à la hauteur, tandis que les soldats envoyé à Kaboul – qui sont bien obligés, eux, d’être à la hauteur – s’aperçoivent que tout le monde se désintéresse de ce qu’ils peuvent bien faire là-bas.
A quand remonte le dernier débat politique sérieux sur leur mission ? La stratégie française se limite à la participation à un engagement américain dont la finalité semble elle aussi de moins en moins évidente comme en témoigne l’éviction par le Président Obama du Général commandant les troupes américaines en Afghanistan qui s’interrogeait à trop haute voix sur sa propre mission. Le gouvernement français s’explique peu sur notre engagement, mais il faut bien constater que l’opposition, guère plus au clair sur le sujet, ne le lui demande pas… Comme la folie autour des Bleus, le déficit de débat sur l’engagement en Afghanistan est aussi une particularité française en Europe. Les discussions sont vives en Grande-Bretagne et en Allemagne et, au début de l’année, ce sujet a même provoqué une crise gouvernementale et des élections anticipées aux Pays-Bas. Chez nous, politiques et journalistes se désintéressent de cet enjeu à la notable exception de Jean-Dominique Merchet, journaliste à Libération, dont l’excellent livre « Mourir pour l’Afghanistan », (Edition Jacob-Duvernet) – démontrant clairement pourquoi il fallait partir au plus vite – n’a guère provoqué d’état d’âme.
Comme si l’engagement militaire s’était dénationalisé, relevant d’une technique professionnelle comme une autre, avec ses accidents du travail. Seule prise de position officielle notable : la réponse à la revendication des milliers de soldats qui sont passés par l’Afghanistan, qui en sont revenus vivants, et qui demandent le bénéfice de la « campagne double » pour le calcul de leur future pension de retraite. Le gouvernement refuse, pour deux raisons. D’abord, ne pas alourdir les finances publiques en période d’économie. Mais aussi ne pas céder sur la condition permettant l’ouverture de ce droit : admettre que ces soldats ont été engagés dans une « guerre ». Or Bernard Kouchner l’a encore répété récemment: « Nous ne sommes pas en guerre contre quiconque : nous construisons la paix ». Rien de préoccupant, donc, comparé à l’immense drame national des Bleus.
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Un week end dans la circonscription 5
27/06/2010 12:39
Gala de danse de l'école Anna Pavlova
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